Cette galette est purement pékinoise, je ne suis même pas sûre si les chinois d’autres provinces connaissent son nom. La raison est que c’est une nourriture censée être préparée à la maison, c’est trop familiale pour les restaurants. Mais il commence à y avoir des restos qui servent les petits plats d’autrefois de Pékin comme celui-ci, malheureusement c’est plutôt dans un but commercial que dans le but de faire perdurer les bonnes traditions.
En tout cas, si un jour vous voyagez à Pékin et que vous parlez de cette galette à un Pékinois d’un certain âge, je suis sûre que vous allez l’épater!
Ingrédients
Pour la pâte
250 g de courgettes
75 g de farine
2 oeufs moyens
un peu d’oignon nouveau
3 c. à café d’huile végétale
sel et poivre
Pour la sauce
2 c. à café de sauce de soja claire
2 c. à café de de vinaigre de riz foncé
1-2 gousses d’ail
1 c. à café d’huile de sésame
Étapes
1. Râpez les courgettes, hachez l’oignon chinois, mettez les courgettes râpées et l’oignon dans un grand bol ou un saladier, salez et poivrez. Mélanger un peu.
2. Ajoutez la farine au fur et à mesure en mélangeant.
3. Battez les oeufs et ajoutez les dans le mélange précédant.
Je n’ai pas eu besoin d’eau parce que le sel fait sortir le jus de courgettes et cela suffit largement pour mélanger avec la farine. La consistance de cette pâte ressemble à celle de la pâte à crêpe française, en légèrement plus épais.
4. Avec un pinceau, mettez une fine couche d’huile dans une poêle (anti-adhésif, c’est mieux). Chauffez la poêle à feu doux, ajoutez 1-2 louches de pâte (ça dépend de la taille de la louche), aplatissez la jusqu’à 2-3 mm d’épaisseur.
5. Faites dorer la galette (3 min environ), puis retourner la, faites la cuire pour la même durée.
Pour servir, coupez la galette en quartiers, étalez un peu de sauce dessus. Il faut déguster la galette avec cette sauce qui fait partie de la recette. Mais si on ne supporte pas d’ail, ou si on préfère la manger sans sauce, c’est possible, mais on perd toute authenticité.
Je me suis bien régalée hier soir, et pour la petite histoire et le coté nostalgie, ces galettes c’est un peu ma madeleine de Proust à moi.
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